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Quelle est la différence entre une obligation simple et une obligation convertible ?

Longtemps adaptée au financement des grands groupes, la recherche de l'optimisation du couple risque-rendement a poussé les investisseurs à se tourner vers les PME favorables aux obligations convertibles en actions (OCA). Cet instrument financier, comme une dette, permet à votre entreprise de se financer elle-même à des conditions optimales. Obligation classique associée à une option, voyons quelle est la définition d'une obligation convertible ? Comment fonctionne une obligation convertible ?

DÉFINITION DE L'OBLIGATION CONVERTIBLE

À partir des « obligations convertibles » anglaises, l'obligation convertible distribue des intérêts fixes sur des périodes régulières.

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Plus précisément, les obligations convertibles convertissent les obligations émises par votre société en actions. En conséquence, ils améliorent les ratios d'analyse utiles aux créanciers et améliorent votre capacité d'emprunt.

En émettant une obligation convertible, vous disposez d'un droit de rappel qui vous permet de rembourser l'obligation tôt, à un prix fixe. Toutefois, le détenteur de l'obligation convertible a la possibilité d'imposer une conversion, en ignorant le prix de rappel.

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Dans le cas où la conversion arrive à échéance, l'investisseur a la possibilité de tout convertir en actions à une grève donnée, et non de récupérer son investissement initial .

Dans le cas d'une conversion continue, l'investisseur doit choisir entre deux variables :

  • l'abandon des intérêts perçus par le biais de l'obligation,
  • la conversion d'une obligation dont le prix continue de fluctuer.

AVANTAGES DU FONCTIONNEMENT DES OBLIGATIONS CONVERTIBLES

Voici les 3 principales caractéristiques qui sont bénéfiques pour un franchiseur :

  • Plus facile à souscrire qu'une action, l'obligation est définie dans un contrat obligataire avec certaines données essentielles, afin de faciliter ensuite le trading.
  • Financement « non dilutif », l'obligation, contrairement à une action conventionnelle, n'est pas « dilutive » tant qu'elle n'est pas convertie. Cette obligation ne permet pas à un investisseur d'avoir accès au capital de l'entreprise, de sorte qu'il reste minoritaire.
  • Faible coût par rapport à celui d'une action. Le remboursement de l'OCA peut être effectué par le paiement du bonus de non-conversion (PNC). Et ce taux actuariel demandé est normalement inférieur au taux de rendement interne attendu par l'investisseur sur ses actions. Il se situe souvent entre 15 et 25 %, selon le risque de chaque entreprise.

Ce que vous devez retenir ici, c'est qu'en tant que dirigeant à qui l'on propose des obligations convertibles, vous devez d'abord examiner les conditions de conversion qui s'y rappliquent.